Du 18/03/2557 au 20/03/2557
C'est donc le 18 au matin que nous partons pour le Laos, pour se faire, finis le passage en bateau, mais direction le fameux pont tout neuf construit à 7km de là ! Nous arrivons en même temps que quelques bus VIP avec leurs guides (dont notamment des français forcément !).On dit au revoir à la Thaïlande puis reprise d'une navette obligatoire (mais pas gratuite) pour aller voir les autorités laotiennes ! On essaie de se dépêcher car notre bus pour Luang Nam Tha est prévu à 9h.
Malheureusement l'administration n'est pas autant pressée que nous... Nos passeports en main et notre monnaie échangée on prend le premier tuk-tuk qui est là pour nous amener à la gare routière. C'est avec dépit qu'on se rendra compte qu'on a loupé le bus à seulement 15 minutes près, il faut croire que les laotiens sont un peu plus minutieux pour les départs à l'heure que les thaïlandais. Il va falloir prendre son mal en patience et attendre 3h pour le prochain bus. Le temps passe toutefois assez vite et on embarque avec joie dans un bus qui à première vue ne semble pas totalement remis de ses voyages précédents, mais bon on se dit que c'est l'aventure !! Et quelle aventure !! Alors qu'on tressautait tranquillement au bruit du moteur à travers la forêt laotienne, un bruit assourdissant retentit dans le bus (mon instinct croyait à une arme à feu, c'est pour dire!) De la fumée apparaît, les laotiens sont déjà levés prêt à sauter. Puis un bruit répétitif arrive à nos oreilles (tchak tchak tchak tchak), le pneu a éclaté... Le chauffeur réussit à bien freiner malgré la pente et on descend tous, curieux de voir ça.
Le pneu a complètement explosé ! Impossible de savoir comment, la route étant parfaitement lisse et goudronnée. Remises de nos émotions, on se met à rigoler et à observer le pauvre chauffeur de bus qui va devoir soulever son bus et changer la roue. La pause ne durera finalement pas trop longtemps, en une vingtaine de minutes, le bus repart mais le sommeil ne revient pas ! A la fin du trajet le chauffeur semble vouloir rattraper son retard et accélère à tout va tout en se baladant de gauche à droite sur la route sinueuse (je précise que le Laos conduit à droite, ce qui nous change de la Thaïlande et de la Nouvelle-Zélande !).
On arrivera finalement vivantes et en un seul morceau à notre grand soulagement. Durant ce trajet, plusieurs constats sont à faire: le Laos est plus pauvre que la Thaïlande, pour sûr, les villages traversés semblent d'une simplicité pure où les maisons bétonnées se font rares. La plupart ont une base en bois et des murs en feuilles de bambous. Dans certains villages il n'y a qu'une seule source d'eau parfois. Autre constat, le trafic est beaucoup moins dense qu'en Thaïlande, et la brume semble plus naturelle. La dernière remarque sera pour le paysage, la nature parait plus sauvage, moins exploitée, moins cultivée. On trouvera une guest house très facilement, et on finira notre journée en mangeant au night market juste en face.
Le lendemain on décide d'aller à Muang Sing, situés à 2h de route, en plein coeur de la réserve naturelle et seulement à quelques kilomètres de la frontière chinoise. On se serre tous dans un mini van (nous étions 20, imaginez!) et c'est parti pour l'aventure. On tressaute comme des poupées et on s'agrippe comme on peut.
A première vue, on est un peu déçues, goudronnée et en construction, ça casse le mythe du petit village perdu en montagne. Il est facile de trouver une guest house, beaucoup moins de trouver un vélo pour explorer les alentours. Les deux loueurs nous déclarent ne plus en avoir de disponible.
En fin d'après-midi, en se promenant dans les rues, en quête d'animation, on arrive près de l'école, des enfants jouent au volley ou au foot tandis que certains adultes jouent à la pétanque ! Ces derniers, nous voyant, nous font des grands signes pour qu'on les rejoigne. On n'hésite pas et on y va! Tout de suite un match s'organise, les équipes sont formés et on se dit qu'on va devoir gérer en tant que français. On hallucine vite en voyant le talent des laotiens ! De la musique défile en boucle par des enceintes et un homme se déclare maître de cérémonie en commettant tous nos actes avec un micro (toutefois impossible de savoir ce qu'il dit !). Après quelques cris de joie, de rires ou de surprises, on arrive à comprendre que deux des joueurs (arborant des magnifiques tee-shirts bleu turquoises avec le drapeau commmuniste) sont en faite professeurs d'école. La soirée se terminera jusqu'à la tombée de la nuit, arrosée par un spiritueux maison qui détruira notre estomac.
J'ai bien honte de vous avouer qu'on s'est fait laminées ! Le Laos nous paraît bien meilleur que l'équipe Néo-Zélandaise contre qui nous avons joué ! Une des professeurs nous invitera chez elle pour voir sa maison et nous montrer ses quelques photos développées par une européenne comme nous. En se quittant, ils nous invitent à revenir le lendemain pour danser (d'après ce que nous comprenons). Après cette soirée mémorable on part à la recherche de nourriture (denrée rare ici il faut croire).
Le lendemain, on décide d'aller dire au-revoir aux professeurs avant de reprendre le bus pour Luang Nam Tha. Une marée d'enfants nous accueille, la répétition d'une kermesse semble être en place. Pendant que d'autres dansent ou chantent, les autres s'agitent en totale liberté. On prend une tonne de photos, on les remercie pour leur accueil et on s'en va le sourire aux lèvres. Le retour à Luang Nam Tha se fera dans un plus grand confort, même si on a l'impression de jouer à saute moutons toutes les 10 Secondes.
C'est donc le 18 au matin que nous partons pour le Laos, pour se faire, finis le passage en bateau, mais direction le fameux pont tout neuf construit à 7km de là ! Nous arrivons en même temps que quelques bus VIP avec leurs guides (dont notamment des français forcément !).On dit au revoir à la Thaïlande puis reprise d'une navette obligatoire (mais pas gratuite) pour aller voir les autorités laotiennes ! On essaie de se dépêcher car notre bus pour Luang Nam Tha est prévu à 9h.
Malheureusement l'administration n'est pas autant pressée que nous... Nos passeports en main et notre monnaie échangée on prend le premier tuk-tuk qui est là pour nous amener à la gare routière. C'est avec dépit qu'on se rendra compte qu'on a loupé le bus à seulement 15 minutes près, il faut croire que les laotiens sont un peu plus minutieux pour les départs à l'heure que les thaïlandais. Il va falloir prendre son mal en patience et attendre 3h pour le prochain bus. Le temps passe toutefois assez vite et on embarque avec joie dans un bus qui à première vue ne semble pas totalement remis de ses voyages précédents, mais bon on se dit que c'est l'aventure !! Et quelle aventure !! Alors qu'on tressautait tranquillement au bruit du moteur à travers la forêt laotienne, un bruit assourdissant retentit dans le bus (mon instinct croyait à une arme à feu, c'est pour dire!) De la fumée apparaît, les laotiens sont déjà levés prêt à sauter. Puis un bruit répétitif arrive à nos oreilles (tchak tchak tchak tchak), le pneu a éclaté... Le chauffeur réussit à bien freiner malgré la pente et on descend tous, curieux de voir ça.
Le pneu a complètement explosé ! Impossible de savoir comment, la route étant parfaitement lisse et goudronnée. Remises de nos émotions, on se met à rigoler et à observer le pauvre chauffeur de bus qui va devoir soulever son bus et changer la roue. La pause ne durera finalement pas trop longtemps, en une vingtaine de minutes, le bus repart mais le sommeil ne revient pas ! A la fin du trajet le chauffeur semble vouloir rattraper son retard et accélère à tout va tout en se baladant de gauche à droite sur la route sinueuse (je précise que le Laos conduit à droite, ce qui nous change de la Thaïlande et de la Nouvelle-Zélande !).
On arrivera finalement vivantes et en un seul morceau à notre grand soulagement. Durant ce trajet, plusieurs constats sont à faire: le Laos est plus pauvre que la Thaïlande, pour sûr, les villages traversés semblent d'une simplicité pure où les maisons bétonnées se font rares. La plupart ont une base en bois et des murs en feuilles de bambous. Dans certains villages il n'y a qu'une seule source d'eau parfois. Autre constat, le trafic est beaucoup moins dense qu'en Thaïlande, et la brume semble plus naturelle. La dernière remarque sera pour le paysage, la nature parait plus sauvage, moins exploitée, moins cultivée. On trouvera une guest house très facilement, et on finira notre journée en mangeant au night market juste en face.
Le lendemain on décide d'aller à Muang Sing, situés à 2h de route, en plein coeur de la réserve naturelle et seulement à quelques kilomètres de la frontière chinoise. On se serre tous dans un mini van (nous étions 20, imaginez!) et c'est parti pour l'aventure. On tressaute comme des poupées et on s'agrippe comme on peut.
A première vue, on est un peu déçues, goudronnée et en construction, ça casse le mythe du petit village perdu en montagne. Il est facile de trouver une guest house, beaucoup moins de trouver un vélo pour explorer les alentours. Les deux loueurs nous déclarent ne plus en avoir de disponible.
En fin d'après-midi, en se promenant dans les rues, en quête d'animation, on arrive près de l'école, des enfants jouent au volley ou au foot tandis que certains adultes jouent à la pétanque ! Ces derniers, nous voyant, nous font des grands signes pour qu'on les rejoigne. On n'hésite pas et on y va! Tout de suite un match s'organise, les équipes sont formés et on se dit qu'on va devoir gérer en tant que français. On hallucine vite en voyant le talent des laotiens ! De la musique défile en boucle par des enceintes et un homme se déclare maître de cérémonie en commettant tous nos actes avec un micro (toutefois impossible de savoir ce qu'il dit !). Après quelques cris de joie, de rires ou de surprises, on arrive à comprendre que deux des joueurs (arborant des magnifiques tee-shirts bleu turquoises avec le drapeau commmuniste) sont en faite professeurs d'école. La soirée se terminera jusqu'à la tombée de la nuit, arrosée par un spiritueux maison qui détruira notre estomac.
J'ai bien honte de vous avouer qu'on s'est fait laminées ! Le Laos nous paraît bien meilleur que l'équipe Néo-Zélandaise contre qui nous avons joué ! Une des professeurs nous invitera chez elle pour voir sa maison et nous montrer ses quelques photos développées par une européenne comme nous. En se quittant, ils nous invitent à revenir le lendemain pour danser (d'après ce que nous comprenons). Après cette soirée mémorable on part à la recherche de nourriture (denrée rare ici il faut croire).
Le lendemain, on décide d'aller dire au-revoir aux professeurs avant de reprendre le bus pour Luang Nam Tha. Une marée d'enfants nous accueille, la répétition d'une kermesse semble être en place. Pendant que d'autres dansent ou chantent, les autres s'agitent en totale liberté. On prend une tonne de photos, on les remercie pour leur accueil et on s'en va le sourire aux lèvres. Le retour à Luang Nam Tha se fera dans un plus grand confort, même si on a l'impression de jouer à saute moutons toutes les 10 Secondes.
Commentaires
Enregistrer un commentaire